Le patrimoine de la ville
Riche de son passé minier et dans un cadre privilégié de nature, aux portes du Parc du Pilat, laissez-vous porter par la découverte ou profiter d’une balade au cœur du patrimoine naturel, culturel et architectural de La Ricamarie.
Un patrimoine culturel
Le Musée de la Mine
Le Musée de la Mine est situé Place des écoles du Centre depuis 1980. Créé à l’initiative de la section locale des mineurs C.G.T., il ne cesse de s’enrichir de nouvelles pièces, outils, instruments, équipements de mineurs et de géomètres, roches, fossiles, documents d’archives et photos, sur les grands moments de l’Histoire de la Mine.
Une reconstruction grandeur nature d’une galerie en deux techniques différentes, cadre métal et boisage anglet, est représentée au sein du musée.
Infos et visite : andre.varenne967@orange.fr / 04 81 64 13 19 le mercredi après-midi de 14h30 à 17h / 06 78 62 72 63.
La Chapelle polonaise
La Chapelle a fait l’objet de plusieurs restaurations : enduits, peintures et décorations. Il s’agit d’un véritable travail d’artiste qui respecte l’œuvre originelle dans ses formes et couleurs. La Vierge rénovée est celle qui se trouvait sur le toit de l’ancien hôpital du Montcel. En accord avec les représentants de l’Épiscopat français et polonais, ce lieu de culte, propriété de la commune, est mis à disposition de l’Association Culturelle Franco-Polonaise pour ses offices.
Le Monument des Étoiles
Des étoiles au nombre de 14 figurent les victimes de la Fusillade dite du Brûlé, ayant eu lieu le 16 juin 1869. Un enfant endormi à leurs pieds représente l’avenir et l’espoir des Hommes.
Le 16 juin 1869, des mineurs en grève se font tirés dessus par la police : 14 victimes, dont un très jeune enfant. Sur le pourtour de la table d’offrande supportant la sculpture, les noms des victimes sont gravés.
Chaque année, la Mairie s’associe à l’Épallle Théâtre et commémore ce tragique événement autour d’un festival, appelé Résonances de luttes.
Un patrimoine architectural
Le Puits des Combes
Fondé en 1931, ce prestigieux vestige du passé minier de la commune, inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques sur demande de la municipalité en date du 3 novembre 2003, est un des derniers puits de mine de la vallée de l’Ondaine et du Gier. Le Puits des Combes a cessé son activité en 1973. Son originalité est d’avoir été une bure (puits de mine intérieur creusé entre plusieurs galeries). En 1935, il devient un puits traditionnel, et des forages successifs jusqu’en 1950 le doteront d’une profondeur de 469 mètres. Le monument s’éclaire grâce à une mise en lumière dès la tombée de la nuit.